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Difference between revisions of "Commotions Cà rà brales Dans Le Sport : Plateforme De Sensibilisation Et De Suivi Études Università Laval"

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Tant le DrNowinski que le DrTator ont reconnu qu’il faut obtenir plus de cerveaux de femmes aux fins d’analyse. Le Sous-comité a entendu parler de la Collaboration canadienne sur les commotions cérébrales , une coalition qui regroupe plusieurs organisations dans le domaine de la santé. Créée en 2011,  la CCC était dirigée au départ par l’Académie canadienne de la médecine du sport et de l’exercice et l’Association médicale canadienne et comprenait huit autres organisations médicales, en plus du Centre canadien pour l’éthique dans le sport et Parachute (qui s'appelait auparavant Think First). Par l’entremise de son Comité consultatif d’experts et en se fondant sur la déclaration de consensus de Berlin, Parachute a élaboré plusieurs outils et ressources sur les commotions cérébrales reflétant les pratiques exemplaires actuelles et destinés à toute une gamme d’intervenants,  [https://www.physiobalance.ca/fatigue-musculaire/ Construction Neuve Gatineau] y compris les professionnels de la santé.<br>Seuls les professionnels de la santé qualifiés et agréés qui disposent de la formation et de l’expertise nécessaires peuvent procéder à l’évaluation et au diagnostic d’une commotion cérébrale. Les lignes directrices sur les commotions cérébrales précisent en outre que les infirmiers qui ont accès à un de ces professionnels (par téléphone ou par téléconférence, par exemple) peuvent eux aussi évaluer et diagnostiquer des commotions cérébrales dans les régions rurales du Canada. Par l’intermédiaire de l’Agence de la santé publique du Canada, le gouvernement fédéral reconnaît que les commotions cérébrales dans le sport sont un enjeu de santé publique en raison de la « fréquence de survenue et de leurs conséquences possibles à court et à long terme». Comme il s’agit d’un enjeu de santé publique, l’Agence de la santé publique du Canada a un rôle à jouer dans l’approche pancanadienne décrite par le Groupe de travail. Personne ne parlait alors des commotions cérébrales, appelées aussi « traumatismes crâniens légers ».<br>"Une seule commotion endommage le cerveau, le fragilise et provoque des changements qui l'affecteront pour la vie. Après le premier choc, déjà les neurones s'activent avec une moins grande vigueur. Les commotions multiples peuvent avoir des répercussions désastreuses, notamment chez les plus jeunes, davantage vulnérables." Laisser un commentaireAffaires universitaires modère tous les commentaires reçus en fonction des lignes directrices. Les commentaires approuvés sont généralement affichés un jour ouvrable après leur réception. Certains commentaires particulièrement intéressants pourraient aussi être publiés dans la version papier du magazine ou ailleurs. « Il est hors de question qu’on mette en danger la santé de nos étudiants- athlètes pour un match de football. SCSC, Témoignages, 10 avril 2019, 1855 (Mme Gerry Gallagher, directrice exécutive, Centre de la prévention des maladies chroniques et de l’équité en santé, Direction générale de la promotion de la santé et de la  prévention des maladies chroniques, Agence de la santé publique du Canada).<br>Les sportifs présentant un syndrome post-commotionnel ont généralement accumulé un certain nombre de chocs à la tête, souvent sur une courte période. De plus, des études faisant appel à l’évaluation en neuropsychologie révèlent que les athlètes rapportant avoir été victimes de multiples commotions ont des déficits persistants de la mémoire et des fonctions exécutives. Les avancées scientifiques des dernières décennies en matière de neuro-imagerie soutiennent l’hypothèse de l’origine neurobiologique du syndrome post-commotionnel de l’athlète. À la lumière [https://www.physiobalance.ca/commotions-cerebrale/ Clinique de physiothérapie] ces révélations, les parents auraient intérêt à exiger que les organisations sportives adoptent un tel protocole. Malgré les expériences décourageantes décrites par les jeunes athlètes, le Sous-comité a entendu parler d’initiatives et de projets de collaboration qui semblent se traduire par des changements importants dans le secteur des soins de santé. M. Bettman, le commissaire de la LNH, a souligné que la ligue a instauré le règlement 48 (coup illégal à la tête), qui interdit de frapper un adversaire à la tête si le principal point de tương tác est la tête et que le coup est évitable.<br>Le mandat initial de la CCC consistait à se pencher sur les besoins grandissant des médecins en ce qui concerne l’identification, le traitement et la gestion des commotions cérébrales. La CCC regroupe maintenant 16 organisations de professionnels de la santé, ainsi que Parachute, et est présidée par l’ACMSE. Le mandat de la CCC a été élargi de manière à devenir une source d’information pour tous les Canadiens, en plus d’améliorer la sensibilisation aux commotions cérébrales pour les médecins et de favoriser l’adoption de pratiques exemplaires pour la prévention et la gestion des commotions cérébrales. À cet égard, le Sous‑comité a appris que dans certains sports de tương tác, comme le hockey, des joueurs font parfois l’objet de coups ciblés. Des témoins ont parlé de la collaboration entre des organisations sportives et des chercheurs en vue de mener des recherches visant à déterminer les changements pouvant être apportés dans différents sports afin de réduire les risques de commotions cérébrales. Il incombe à l’athlète ou au professionnel de la santé de fournir la Lettre confirmant le diagnostic médical à l’école, à l’employeur et aux responsables de l’organisation sportive qui doivent être mis au courant de l’absence de la personne et qui sont responsables du signalement et de la surveillance de la commotion cérébrale.
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Notamment, MmeFuselli, de Parachute, a déclaré au Sous‑comité que Sport Manitoba exige de toutes les organisations sportives provinciales qu’elles établissent et mettent en œuvre des stratégies et des protocoles fondés sur les lignes directrices sur les commotions cérébrales créées par Parachute. Tout au long de l’étude, les membres du Sous‑comité se sont fait dire que l’Ontario est la seule province à s’être dotée d’une loi portant précisément sur les commotions cérébrales, en l’occurrence la Loi Rowan. Malheureusement, cette loi découle du décès tragique de Rowan Stringer, une élève du secondaire de 17 ans qui adorait jouer au rugby. Un jour fatidique de mai 2013, Rowan, qui était la capitaine de l’équipe de rugby de son école secondaire, était déterminée à participer à la partie, même si elle souffrait en silence de divers symptômes associés à deux coups à la tête reçus pendant des parties ayant eu lieu la semaine précédente.<br>Les manifestations cliniques à la suite d’une commotion cérébrale varient et évoluent différemment selon l’âge et le sexe de l’athlète, le nombre de commotions qu’il a subies par le passé, le temps écoulé entre les commotions et, possiblement, certaines prédispositions génétiques. Le tableau clinique peut présenter  les signes, symptômes, troubles cognitifs, déficits moteurs, difficultés d’équilibre et autres changements physiologiques et psychologiques directement attribuables à la commotion cérébrale. Au moment de l’accident, les seuls indices disponibles pour l’équipe d’intervenants présents sur le terrain sont les signes et les symptômes de l’athlète. Par exemple, l’entraîneur et les autres intervenants sur le terrain peuvent reconnaître que l’athlète soupçonné d’avoir subi une commotion a du mal à garder son équilibre, est somnolent, a le regard hagard ou se met à vomir. Ce dernier peut, par exemple, [https://www.physiobalance.ca/services/kinesiologie/ https://www.physiobalance.ca/services/kinesiologie] ressentir des maux de tête et des étourdissements, que personne d’autre ne peut percevoir.<br>Les recherches menées par le DrZemek indiquent également que la guérison connaît un certain effet de plateau; c’est-à-dire que 30 % des enfants présentent toujours des symptômes de commotion cérébrale après un mois, et que cette proportion n’atteint que 20 % après trois mois. Tout le monde peut subir une commotion cérébrale, dans toutes sortes de circonstances et pas seulement en pratiquant des sports. Les risques de commotions cérébrales sont toutefois plus élevés pendant des activités sportives que pendant des activités de la vie de tous les jours.<br>Outre les recherches en cours mentionnées ci‑dessus, qui visent à trouver une multitude  de réponses au sujet des commotions cérébrales, le Sous‑comité a entendu parler des lacunes à combler en matière de recherche. Selon MmeCurran, des recherches devraient menées sur le taux de symptômes persistants post‑commotion, oto il est plus élevé que ce qu’on estimait, ainsi que sur l’utilisation de la réalité virtuelle pour l’évaluation et le traitement des commotions cérébrales. En ce qui concerne la gestion de la commotion cérébrale, une approche graduelle doit être adoptée pour l’intégration à l’école ou aux activités sportives, ainsi que pour le retour au sport, conformément aux stratégies décrites ci-dessous. Eric Lindros, ancien joueur de la Ligne nationale de hockey , a parlé de plusieurs situations où il a reçu un coup à la tête pendant qu’il jouait dans la LNH.<br>En outre, Parachute fournit des liens vers des ressources supplémentaires s’adressant plus particulièrement aux écoles, aux organisations sportives et aux professionnels de la santé. Comme on l’a expliqué précédemment, Parachute a élaboré en 2017 les Lignes directrices canadiennes sur les commotions cérébrales dans le sport (les lignes directrices sur les commotions cérébrales), qui sont conformes à la déclaration de consensus de Berlin. Les lignes directrices sur les commotions cérébrales sont destinées aux personnes et aux groupes qui prennent part à des activités sportives à l’école ou ailleurs. De fait, un témoin a indiqué au Sous‑comité que « bien que les commotions cérébrales plus fréquentes dans certains sports que dans d'autres, aucun sport ne comporte pas un risque de commotions cérébrales — aucun». En d’autres mots, toutes les organisations sportives doivent mettre en œuvre les politiques sur les commotions cérébrales. C’est dans cette optique que Parachute s’efforce de promouvoir la mise en place des lignes directrices sur les commotions cérébrales par les organisations sportives à l’échelle du Canada.

Revision as of 03:18, 31 March 2023

Notamment, MmeFuselli, de Parachute, a déclaré au Sous‑comité que Sport Manitoba exige de toutes les organisations sportives provinciales qu’elles établissent et mettent en œuvre des stratégies et des protocoles fondés sur les lignes directrices sur les commotions cérébrales créées par Parachute. Tout au long de l’étude, les membres du Sous‑comité se sont fait dire que l’Ontario est la seule province à s’être dotée d’une loi portant précisément sur les commotions cérébrales, en l’occurrence la Loi Rowan. Malheureusement, cette loi découle du décès tragique de Rowan Stringer, une élève du secondaire de 17 ans qui adorait jouer au rugby. Un jour fatidique de mai 2013, Rowan, qui était la capitaine de l’équipe de rugby de son école secondaire, était déterminée à participer à la partie, même si elle souffrait en silence de divers symptômes associés à deux coups à la tête reçus pendant des parties ayant eu lieu la semaine précédente.
Les manifestations cliniques à la suite d’une commotion cérébrale varient et évoluent différemment selon l’âge et le sexe de l’athlète, le nombre de commotions qu’il a subies par le passé, le temps écoulé entre les commotions et, possiblement, certaines prédispositions génétiques. Le tableau clinique peut présenter les signes, symptômes, troubles cognitifs, déficits moteurs, difficultés d’équilibre et autres changements physiologiques et psychologiques directement attribuables à la commotion cérébrale. Au moment de l’accident, les seuls indices disponibles pour l’équipe d’intervenants présents sur le terrain sont les signes et les symptômes de l’athlète. Par exemple, l’entraîneur et les autres intervenants sur le terrain peuvent reconnaître que l’athlète soupçonné d’avoir subi une commotion a du mal à garder son équilibre, est somnolent, a le regard hagard ou se met à vomir. Ce dernier peut, par exemple, https://www.physiobalance.ca/services/kinesiologie ressentir des maux de tête et des étourdissements, que personne d’autre ne peut percevoir.
Les recherches menées par le DrZemek indiquent également que la guérison connaît un certain effet de plateau; c’est-à-dire que 30 % des enfants présentent toujours des symptômes de commotion cérébrale après un mois, et que cette proportion n’atteint que 20 % après trois mois. Tout le monde peut subir une commotion cérébrale, dans toutes sortes de circonstances et pas seulement en pratiquant des sports. Les risques de commotions cérébrales sont toutefois plus élevés pendant des activités sportives que pendant des activités de la vie de tous les jours.
Outre les recherches en cours mentionnées ci‑dessus, qui visent à trouver une multitude de réponses au sujet des commotions cérébrales, le Sous‑comité a entendu parler des lacunes à combler en matière de recherche. Selon MmeCurran, des recherches devraient menées sur le taux de symptômes persistants post‑commotion, oto il est plus élevé que ce qu’on estimait, ainsi que sur l’utilisation de la réalité virtuelle pour l’évaluation et le traitement des commotions cérébrales. En ce qui concerne la gestion de la commotion cérébrale, une approche graduelle doit être adoptée pour l’intégration à l’école ou aux activités sportives, ainsi que pour le retour au sport, conformément aux stratégies décrites ci-dessous. Eric Lindros, ancien joueur de la Ligne nationale de hockey , a parlé de plusieurs situations où il a reçu un coup à la tête pendant qu’il jouait dans la LNH.
En outre, Parachute fournit des liens vers des ressources supplémentaires s’adressant plus particulièrement aux écoles, aux organisations sportives et aux professionnels de la santé. Comme on l’a expliqué précédemment, Parachute a élaboré en 2017 les Lignes directrices canadiennes sur les commotions cérébrales dans le sport (les lignes directrices sur les commotions cérébrales), qui sont conformes à la déclaration de consensus de Berlin. Les lignes directrices sur les commotions cérébrales sont destinées aux personnes et aux groupes qui prennent part à des activités sportives à l’école ou ailleurs. De fait, un témoin a indiqué au Sous‑comité que « bien que les commotions cérébrales plus fréquentes dans certains sports que dans d'autres, aucun sport ne comporte pas un risque de commotions cérébrales — aucun». En d’autres mots, toutes les organisations sportives doivent mettre en œuvre les politiques sur les commotions cérébrales. C’est dans cette optique que Parachute s’efforce de promouvoir la mise en place des lignes directrices sur les commotions cérébrales par les organisations sportives à l’échelle du Canada.