Difference between revisions of "Commotions Cà rà brales Dans Le Sport : Plateforme De Sensibilisation Et De Suivi Études Università Laval"
From Able Ability System Wiki
JeannieGepp5 (talk | contribs) m |
m |
||
Line 1: | Line 1: | ||
− | + | Notamment, MmeFuselli, de Parachute, a déclaré au Sous‑comité que Sport Manitoba exige de toutes les organisations sportives provinciales qu’elles établissent et mettent en œuvre des stratégies et des protocoles fondés sur les lignes directrices sur les commotions cérébrales créées par Parachute. Tout au long de l’étude, les membres du Sous‑comité se sont fait dire que l’Ontario est la seule province à s’être dotée d’une loi portant précisément sur les commotions cérébrales, en l’occurrence la Loi Rowan. Malheureusement, cette loi découle du décès tragique de Rowan Stringer, une élève du secondaire de 17 ans qui adorait jouer au rugby. Un jour fatidique de mai 2013, Rowan, qui était la capitaine de l’équipe de rugby de son école secondaire, était déterminée à participer à la partie, même si elle souffrait en silence de divers symptômes associés à deux coups à la tête reçus pendant des parties ayant eu lieu la semaine précédente.<br>Les manifestations cliniques à la suite d’une commotion cérébrale varient et évoluent différemment selon l’âge et le sexe de l’athlète, le nombre de commotions qu’il a subies par le passé, le temps écoulé entre les commotions et, possiblement, certaines prédispositions génétiques. Le tableau clinique peut présenter les signes, symptômes, troubles cognitifs, déficits moteurs, difficultés d’équilibre et autres changements physiologiques et psychologiques directement attribuables à la commotion cérébrale. Au moment de l’accident, les seuls indices disponibles pour l’équipe d’intervenants présents sur le terrain sont les signes et les symptômes de l’athlète. Par exemple, l’entraîneur et les autres intervenants sur le terrain peuvent reconnaître que l’athlète soupçonné d’avoir subi une commotion a du mal à garder son équilibre, est somnolent, a le regard hagard ou se met à vomir. Ce dernier peut, par exemple, [https://www.physiobalance.ca/services/kinesiologie/ https://www.physiobalance.ca/services/kinesiologie] ressentir des maux de tête et des étourdissements, que personne d’autre ne peut percevoir.<br>Les recherches menées par le DrZemek indiquent également que la guérison connaît un certain effet de plateau; c’est-à-dire que 30 % des enfants présentent toujours des symptômes de commotion cérébrale après un mois, et que cette proportion n’atteint que 20 % après trois mois. Tout le monde peut subir une commotion cérébrale, dans toutes sortes de circonstances et pas seulement en pratiquant des sports. Les risques de commotions cérébrales sont toutefois plus élevés pendant des activités sportives que pendant des activités de la vie de tous les jours.<br>Outre les recherches en cours mentionnées ci‑dessus, qui visent à trouver une multitude de réponses au sujet des commotions cérébrales, le Sous‑comité a entendu parler des lacunes à combler en matière de recherche. Selon MmeCurran, des recherches devraient menées sur le taux de symptômes persistants post‑commotion, oto il est plus élevé que ce qu’on estimait, ainsi que sur l’utilisation de la réalité virtuelle pour l’évaluation et le traitement des commotions cérébrales. En ce qui concerne la gestion de la commotion cérébrale, une approche graduelle doit être adoptée pour l’intégration à l’école ou aux activités sportives, ainsi que pour le retour au sport, conformément aux stratégies décrites ci-dessous. Eric Lindros, ancien joueur de la Ligne nationale de hockey , a parlé de plusieurs situations où il a reçu un coup à la tête pendant qu’il jouait dans la LNH.<br>En outre, Parachute fournit des liens vers des ressources supplémentaires s’adressant plus particulièrement aux écoles, aux organisations sportives et aux professionnels de la santé. Comme on l’a expliqué précédemment, Parachute a élaboré en 2017 les Lignes directrices canadiennes sur les commotions cérébrales dans le sport (les lignes directrices sur les commotions cérébrales), qui sont conformes à la déclaration de consensus de Berlin. Les lignes directrices sur les commotions cérébrales sont destinées aux personnes et aux groupes qui prennent part à des activités sportives à l’école ou ailleurs. De fait, un témoin a indiqué au Sous‑comité que « bien que les commotions cérébrales plus fréquentes dans certains sports que dans d'autres, aucun sport ne comporte pas un risque de commotions cérébrales — aucun». En d’autres mots, toutes les organisations sportives doivent mettre en œuvre les politiques sur les commotions cérébrales. C’est dans cette optique que Parachute s’efforce de promouvoir la mise en place des lignes directrices sur les commotions cérébrales par les organisations sportives à l’échelle du Canada. |
Revision as of 03:18, 31 March 2023
Notamment, MmeFuselli, de Parachute, a déclaré au Sous‑comité que Sport Manitoba exige de toutes les organisations sportives provinciales qu’elles établissent et mettent en œuvre des stratégies et des protocoles fondés sur les lignes directrices sur les commotions cérébrales créées par Parachute. Tout au long de l’étude, les membres du Sous‑comité se sont fait dire que l’Ontario est la seule province à s’être dotée d’une loi portant précisément sur les commotions cérébrales, en l’occurrence la Loi Rowan. Malheureusement, cette loi découle du décès tragique de Rowan Stringer, une élève du secondaire de 17 ans qui adorait jouer au rugby. Un jour fatidique de mai 2013, Rowan, qui était la capitaine de l’équipe de rugby de son école secondaire, était déterminée à participer à la partie, même si elle souffrait en silence de divers symptômes associés à deux coups à la tête reçus pendant des parties ayant eu lieu la semaine précédente.
Les manifestations cliniques à la suite d’une commotion cérébrale varient et évoluent différemment selon l’âge et le sexe de l’athlète, le nombre de commotions qu’il a subies par le passé, le temps écoulé entre les commotions et, possiblement, certaines prédispositions génétiques. Le tableau clinique peut présenter les signes, symptômes, troubles cognitifs, déficits moteurs, difficultés d’équilibre et autres changements physiologiques et psychologiques directement attribuables à la commotion cérébrale. Au moment de l’accident, les seuls indices disponibles pour l’équipe d’intervenants présents sur le terrain sont les signes et les symptômes de l’athlète. Par exemple, l’entraîneur et les autres intervenants sur le terrain peuvent reconnaître que l’athlète soupçonné d’avoir subi une commotion a du mal à garder son équilibre, est somnolent, a le regard hagard ou se met à vomir. Ce dernier peut, par exemple, https://www.physiobalance.ca/services/kinesiologie ressentir des maux de tête et des étourdissements, que personne d’autre ne peut percevoir.
Les recherches menées par le DrZemek indiquent également que la guérison connaît un certain effet de plateau; c’est-à-dire que 30 % des enfants présentent toujours des symptômes de commotion cérébrale après un mois, et que cette proportion n’atteint que 20 % après trois mois. Tout le monde peut subir une commotion cérébrale, dans toutes sortes de circonstances et pas seulement en pratiquant des sports. Les risques de commotions cérébrales sont toutefois plus élevés pendant des activités sportives que pendant des activités de la vie de tous les jours.
Outre les recherches en cours mentionnées ci‑dessus, qui visent à trouver une multitude de réponses au sujet des commotions cérébrales, le Sous‑comité a entendu parler des lacunes à combler en matière de recherche. Selon MmeCurran, des recherches devraient menées sur le taux de symptômes persistants post‑commotion, oto il est plus élevé que ce qu’on estimait, ainsi que sur l’utilisation de la réalité virtuelle pour l’évaluation et le traitement des commotions cérébrales. En ce qui concerne la gestion de la commotion cérébrale, une approche graduelle doit être adoptée pour l’intégration à l’école ou aux activités sportives, ainsi que pour le retour au sport, conformément aux stratégies décrites ci-dessous. Eric Lindros, ancien joueur de la Ligne nationale de hockey , a parlé de plusieurs situations où il a reçu un coup à la tête pendant qu’il jouait dans la LNH.
En outre, Parachute fournit des liens vers des ressources supplémentaires s’adressant plus particulièrement aux écoles, aux organisations sportives et aux professionnels de la santé. Comme on l’a expliqué précédemment, Parachute a élaboré en 2017 les Lignes directrices canadiennes sur les commotions cérébrales dans le sport (les lignes directrices sur les commotions cérébrales), qui sont conformes à la déclaration de consensus de Berlin. Les lignes directrices sur les commotions cérébrales sont destinées aux personnes et aux groupes qui prennent part à des activités sportives à l’école ou ailleurs. De fait, un témoin a indiqué au Sous‑comité que « bien que les commotions cérébrales plus fréquentes dans certains sports que dans d'autres, aucun sport ne comporte pas un risque de commotions cérébrales — aucun». En d’autres mots, toutes les organisations sportives doivent mettre en œuvre les politiques sur les commotions cérébrales. C’est dans cette optique que Parachute s’efforce de promouvoir la mise en place des lignes directrices sur les commotions cérébrales par les organisations sportives à l’échelle du Canada.